Disney vilains, tome 9 : Retour au Pays imaginaire

L’histoire du Capitaine Crochet

James Crochet a toujours voulu devenir un Garçon perdu. Un jour, il a presque réussi. Il avait échappé à la surveillance de sa nounou et il a disparu au Pays imaginaire pendant six jours. Toutefois, ses parents l’ont retrouvé à la sixième journée. Pour devenir un Garçon perdu, il devait demeurer perdu pendant sept jours.

Des rêves d’aventures plein la tête

Il retourna donc vivre à Londres avec ses parents (un lord et une lady). Ils envoyèrent James étudier dans les meilleurs établissements tels que Eton et Balliol College. Ils espéraient que James épouse une riche héritière à la fin de ses études afin de sauver la propriété familiale. Cependant, James était obsédé par le Pays imaginaire. Il voulait à tout prix y retourner. En lisant de nombreux livres dans les bibliothèques de son université, il devint fasciné par la vie des pirates. Il se dit que ceux-ci sauraient assurément l’aider dans sa quête.

Le Crapaud Bourru

Désirant intégrer un équipage de pirates, James se rend au Crapaud Bourru (une taverne sinistre réputée pour être un lieu de rencontres de pirates). James souhaitait faire une forte impression qui échoua au départ en partie à cause de M. Mouche. En effet, M. Mouche, son majordome, entra dans la taverne en criant son nom et en disant qu’il l’avait cherché partout à la demande de ses parents. Il a même dit que James n’était pas à sa place dans ce genre d’endroit.

L’entretien d’embauche

Par la suite, James rencontre Barbe Noire et ce dernier lui fait un entretien d’embauche :

« Barbe Noire : -Je cherche un bosco, et un homme instruit tel que toi pourrait m’être utile. […]

James : -C’est un honneur de vous rencontrer, capitaine Barbe Noire. Je m’appelle James, dit le jeune homme en tendant la main. […]

Barbe Noire : -James ? C’est un très mauvais nom, pour un pirate. Mais dis-moi… pourquoi veux-tu rejoindre nos rangs ? […]

James : -Je veux trouver le Pays imaginaire. […]

Barbe Noire : -Une raison aussi valable que toutes les autres que j’ai entendues, et la plus honnête, je parie. Mais mettons tes connaissances à l’épreuve, d’accord ? Nous pourrons prouver une bonne fois pour toutes que tu sais de quoi tu parles. […]

James : -Ce serait un honneur, monsieur. […]

Barbe Noire : -Quel est le nom du pavillon noir, avec un crâne et des os, que les navires comme le mien ont l’habitude de hisser ?

James : -Un « Jolly Roger ». Il faut toutefois préciser que le nom anglais du pavillon pirate est entouré de mystère. Les théories sur son origine sont nombreuses. J’aime à croire qu’il vient de « old Roger », un vieux surnom d’Hadès. […]

Barbe Noire : -Qu’est-ce que le supplice de la planche ?

James : -Eh bien, monsieur, même si bien des personnes s’imaginent que les hommes tels que vous font monter leurs ennemis sur une planche tendue au bord du bateau pour ensuite les obliger à sauter à l’eau, ce n’est pas une véritable coutume de pirates, n’est-ce pas ? D’après mes recherches, vous préférez largement tuer la personne directement, la faire passer sous la quille ou la jeter par-dessus bord.

-C’est exact ! répondit Barbe Noire en riant. Et que signifie « faire passer sous la quille » ?

James : -C’est une punition qui consiste à jeter quelqu’un dans l’eau, attachée à une corde, et à le faire passer de la proue à la quille du navire.

Barbe Noire : -Parfait, James. Mais assez parlé de châtiments. Qu’est-ce que le code de conduite des pirates ?

James : -Sauf erreur de ma part, chaque navire a son propre code de conduite, que le capitaine propose et que l’équipage doit accepter. Ce serait un honneur d’avoir la possibilité de me familiariser avec le vôtre.

Barbe Noire : -Qu’est-ce qui est le plus précieux : une carte au trésor ou une carte de navigation ?

James : -Étant un expert en cartographie, je répondrai une carte de navigation, capitaine. D’une part, les forbans n’ont pas pour coutume d’enterrer leur butin et, d’autre part, ils ne sont pas assez inconscients pour dessiner une carte qui permettrait à quelqu’un de s’en emparer si elle venait à être volée. Généralement, le trésor reste à bord et est divisé entre les membres de l’équipage.

Barbe Noire : -Quel est le pirate le plus terrifiant au monde ?

James : -Il s’agit d’Edward Teach. Ce qui tombe fort à propos, car je serais honoré de recevoir une excellente éducation de la part d’une personne telle que vous en intégrant votre équipage, si vous décidez de m’embaucher. […]

Barbe Noire : -Nous levons l’ancre à l’aube, si tu souhaites te joindre à mon équipage. Je suppose que tu sais ce qu’est un bosco, compte tenu de tes nombreuses lectures ?

James : -Oui, capitaine ! Ce serait un honneur pour moi d’être responsable de vos équipements et de votre équipage. » p. 30-35

L’attaque du kraken

James a réussi à se faire engager. Lui et M. Mouche sont montés à bord du Spectre silencieux (le nom du navire du Capitaine Barbe Noire). Après un an passé avec l’équipage, James a fait ses preuves et est devenu ami avec Barbe Noire. Un jour, le bateau se fait attaquer par un kraken. Celui-ci s’en prend aux pirates et essais de couler le navire. Le Capitaine Barbe Noire passe par-dessus bord.

Capitaine Jones

James plonge pour sauver son ami emporté par un tentacule. Ils passent à un cheveu de se faire capturer par le Capitaine Jones. Ce dernier les menace à bord de son bateau le Hollandais volant. Le capitaine est surnommé l’Ange de la mort des marins.

Mes commentaires

Premièrement, je suis une passionnée des films classiques de Disney. Je les ai visionnés un nombre incalculable de fois. Je connais les chansons des films par cœur et je les écoute souvent. Je suis allée voir plusieurs spectacles sur glace (Disney On Ice) et je suis bien évidemment déjà allée à Walt Disney World. Il y a même une époque où je collectionnais les figurines des personnages de Disney (incluant les versions Barbie et les poupées).

Deuxièmement, je trouve que c’est une idée formidable de raconter l’histoire des méchant(e)s de Disney. De la même façon que les psychopathes, il est intéressant d’en apprendre plus sur leur personnalité et leur passé (leur philosophie, leur psychologie, leur vécu). Même si ce n’est pas à eux/elles qu’on s’attache… Les méchant(e)s des histoires sont très important(e)s. Effectivement, s’il n’y avait pas de personnage méchant, il n’y aurait pas de gentil. Pour qu’il y ait un(e) gentil(le), il faut d’abord l’avoir comparé à un(e) méchant(e). Sans les méchant(e)s, les valeurs et les morales n’auraient aucun sens. Sans eux/elles, les valeurs et les morales n’existeraient pas.

Troisièmement, la plume de Serena Valentino est magique ! En la lisant, on se croirait dans un film de Disney.

J’ai adoré ce tome ! Les aventures du Capitaine Crochet m’ont rappelé de bons souvenirs des films Pirates des Caraïbes. J’ai appris plein de choses : le vrai nom du Capitaine Crochet, ses rêves, son intelligence, etc.

Source de l’image à la une : Livraddict.com

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